Cuisine

Kimchi végan

Pour celles et ceux qui ont déjà vu ma tête, j’ai vaguement l’air d’être asiatique. Plus précisément je suis née en Corée du Sud à Séoul. C’était il y a longtemps, puis j’ai atterri – littéralement – en France.

Lorsque mes parents adoptifs m’ont reçue, j’étais fournie avec un dossier d’adoption sur lequel il y avait marqué que je n’aimais pas les carottes, et le kimchi. Sauf que mes parents ne savaient pas ce qu’était le kimchi. La première chose qu’ils ont faite, c’est d’en trouver et de me faire goûter des carottes et du kimchi, et apparemment, je n’aimais vraiment pas ça.

Aujourd’hui ça a un peu changé, je mange des carottes tout à fait normalement, ce sont les oignons, l’ail, l’échalote et la ciboulette que je n’aime pas, raison pour laquelle il n’y en a dans aucune de mes recettes, mais surtout, j’adore le kimchi. Comme quoi, les goûts peuvent changer.

En terme de kimchi, j’ai remarqué que je suis assez difficile, je n’aime pas quand il est trop frais, et je n’aime pas quand il est trop fermenté non plus. Parmi les kimchis qu’on peut trouver à Paris, il n’y a que certaines marques que j’aime, tous les kimchis qu’on peut trouver en pots, je les trouve immangeable, ce sont les kimchis en sachet que je trouve bons.

Il y a « longtemps » j’avais essayé de faire du kimchi maison, mais cela n’avait pas été une grande réussite. Aujourd’hui j’avais envie de retenter.

Je te propose la recette de quelqu’un que je ne connais pas, et que tu pourras retrouver ici. Pour avoir comparé avec pas mal d’autres recettes, celle-ci me semble assez fidèle à la tradition, et surtout, elle ne demande pas trop d’ingrédients. Je n’ai pas envie d’acheter pleins de pots d’ingrédients qui finiront par être abandonnés au fond du réfrigérateur.

Les ingrédients

  • 1 choux « chinois »
  • 1/2 navet long – « daikon » –
  • 1 carotte
  • 1 pomme – optionnelle –
  • 1 botte d’oignon vert – bizarrement, ceux-là, ça passe, je peux les manger –
  • 1 bout de gingembre frais – ou en poudre –
  • Du gros sel
  • 40 cl d’eau
  • 2 cuillères à soupe de farine de riz
  • 2 cuillères à soupe de sucre roux
  • ~200 ml de flocons de piments – environ 100 gr –
  • 75 ml de sauce soja
  • 50 ml de vinaigre de pomme – ou autre –

La recette

  • Lavez le choux, sans sécher le choux, égouttez le grossièrement, coupez la base du choux, puis faites une incision à la base du choux et vous pouvez séparer le choux en deux morceaux.
  • Mettez du sel entre chaque feuille du chou, et stockez votre chou dans une grande bassine – ou autre -, pour que le chou dégorge. Retournez le chou toutes les 30 minutes pendant 2 heures pour que le sel aille partout et que le chou dégorge bien de partout.
  • Une fois que vous avez un chou bien dégorgé, lavez-le pour retirer le maximum de sel, égouttez-le le mieux possible et séchez-le avec du papier absorbant ou un torchon propre

Il faut préparer la pâte qui va servir à la fermentation.

  • Dans une casserole, versez 40 cl d’eau et les 2 cuillères de farine de riz, faites frémir pendant 5 minutes.
  • Ajoutez les 2 cuillères de sucre roux, 75 ml de sauce soja, 50 ml de vinaigre de pomme, mélangez bien.
  • Sortez la casserole du feu, et ajoutez les ~200 ml de flocons de piments. Mélangez bien. Ajoutez la poudre de gingembre ou le gingembre frais mixé. Mélangez bien.
  • Découpez les légumes et la pomme en allumettes et ajoutez-les au mélange précédent. Si la casserole est trop petite, utilisez un saladier.
  • Badigeonnez généreusement toutes les feuilles du chou, sur chaque face de chacune des feuilles du chou.
  • Mettez votre chou à fermenter au réfrigérateur dans un pot pendant une semaine.
Pots de Kimchi

Vous pouvez en manger avant si vous aimez le kimchi frais, ou plus tard si vous aimez le kimchi bien fermenté.

Bonne dégustation.